Escalade en Lauzière.

Avec les chaleurs élevées en altitude l’été dernier, j’ai déserté les hautes montagnes enneigés pour revenir pratiquer l’alpinisme au dessus des alpages verdoyants de la Lauzière.

Situé entre Maurienne et Tarentaise, ce massif mérite que l’on si attarde quelques jours pour profite du superbe granite blanc qui sculpte les arêtes et face du secteurs.

L’accès le plus simple ce fait par le col de la Madeleine et les approches sont raisonnables mais l’aventure serra bien présente. Ici et malgré le nombres conséquent des itinéraires varié et accessibles, la tranquillité est présente. L’équipement va de rien du tout mais aussi des voie semis équipés ou tout équipés en goujons.

Comme dans tout les massifs le rocher est dans certain secteurs pas parfait mais beaucoup d’endroit, celui ci est d’une qualité digne du Soreillé ou du massif du Mt Blanc mais sans remontés pentes hors de prix ou autre marches d’approches dignes d’un ultra marathon. Visible de la vallée sans ce tordre le coup en conduisant, les conditions sont faciles a déterminés.

A différentes reprises cet été, j’ai eu l’occasion de visité ce massif pour le travaille mais aussi pour l’élaboration d’un nouveau topo a venir. Les secteurs visités dans le désordre: Rocher des Alouettes, Roc rouge, Grand Jet, Gros villan.

Les ouvreurs principaux sont ici Etienne Jaillard et Manu Pellicier. Etienne nous a laissé des itinéraires avec le strict minimum de matériel et en solo, garantissant les aventures entiers. Mais, les itinéraires sont rarement très difficiles et les difficulté ne dépassent rarement le 6A. Manu a lui utilisé un style plus moderne mais surtout varier et avec divers compagnons. Libre, artif, mixte, couenne, grandes voie équipé ou terrain d’aventure, il est je pense a ce jour le plus fin connaisseurs des lieux.

Les montagnes sont ici moins imposantes que dans d’autres massifs mais, l’expérience qu’elles vous offrirons serra a la hauteurs des plus hautes montagnes des Alpes. L’été ou l’hiver, vous pourrait pratiquer tout les styles qui vous font de l’oeil, mais surtout vous préparerons aux plus grandes ascensions.

Bonne grimpe a vous mais attentions de ne pas tombé sous le charme des lieux.

Un weekend de travers.

En compagnie d’une partie des membres du Groupe Savoie Jeunes Alpinisme que j’encadre régulièrement, nous sommes sortis du département pour nous diriger vers le cirque D’Archiane.

Le rocher d’Archiane vue depuis A Thor et a travers. © Rémy Nicosie/GSJA.
A Thor et a travers, Archiane.© Gaillard Xavier.

Situé dans la partie sud du massif du Vercors, ce fond de vallée est pour moi le plus beau secteur de la grimpe vertaco. J’y est vécu mes premières longues aventures alpines, en compagnie de plusieurs compagnons. J’ai eu l’occasion de parcourir environ 15 itinéraires différents. Tous magnifiques et de style différent. Cheminées, dalles, fissures, moderne ou anciens. Il y a tous pour ce faire la main.

Malgré les nombreuses visites, j’ai toujours un grand plaisir de retrouver et faire découvrir ce secteur. Pour l’occasion, nous avons parcouru la voie A Thor et a travers. Un itinéraire de difficulté modeste et de 400m de ….. traversée. Complètement à l’horizontale et deux longueurs verticales a la fin. Cela nous a permis de travailler ce style atypique avec une vue imprenable sur le secteur et la voie du lendemain.

Première longueur du Levant. © Rémy Nicosie/GSJA.

Après une nuit sur parking du village, nous prenons la direction de la voie du Levant. Grande classique historique du Rocher d’Archiane, cet itinéraire dessine une traversée ascendante au travers des dalles grises et des magnifiques baumes de ma partie inférieure. Nous souhaitons réaliser l’intégralité des deux étages. Malgré mes quatres première visites dans cette itinéraires, les premières longueurs sont toujours surprenantes, mais jamais difficiles.  Le pendule, donnera quelques sensations aux leaders, qui ne connaissent pas ce moyen de progression peux courant de nos jours.

Melvin a la fin de la deuxième longueur du Levant.© Gaillard Xavier/GSJA.

Malgré le beau temps annoncé, nous sommes accompagné d’un fort vent de Sud, qui nous forcera à stopper a la vire intermédiaire.

Malgré, l’arrêt de l’ascension a mi chemin du sommet, l’escalade dans ce lieu reste une grande expérience pour découvrir le Terrain d’aventure calcaire dans descendre dans le Verdon.

Nous avons suivi le topo de Manu Ibarra, trés efficace et logique. Il est à télécharger en bas de la page. Merci a lui. https://www.manu-ibarra-alpineguide.com/article-classique-d-escalade-a-archiane-61452516.html

Au Nord du Thabor. Rénovation d’un chef d’œuvre du skis de randonné avec une touche d’aventure.

Parmi les classiques, le tour du Mont Thabor peut ce pratiquées dans tous les sens et les combinaisons possibles sont importantes. 

En montant a la pointe des Sarasins.

 Dans notre cas, nous avons choisi de faire une combinaison orienté vers l’est du massif au départ de Valmeunier. 

 Après un rapide départ de la station grâce aux remontées mécaniques, nous atteignons le col des marches en combinant escaliers et descente puis le refuge homonyme par les jolies pentes sud juste décaillée. La remontée du sauvage vallon des Marches nous plonge dans l’ambiance des grands raids jusqu’au Col des bataillere d’où nous rejoignons le refuge du Thabor. Installer pour deux nuits, nous réalisons la pointe des Sarrasins, en réalisant la boucle par la pointe des Pépères, sous un soleil voilé par le Sirocco. 

Sommet du Thabor.

Le mont Thabor est réalisé dans une alternance de soleil et de brouillard jusqu’au sommet puis dans une purée de pois jusqu’au niveau de Plan Dîner. Le nez sur le GPS, nous avons bien failli louper le groupe d’une trentaine de chamois, le sauvage est toujours présent. L’arrivée au refuge de Terzo Di alpini, ce fait sur une neige gluante et peut épaisse. Nous sommes seuls, dans ce refuge typiquement italien. Ambiance et gastronomie italienne. Attention, ici un plat en cache un autre.

  Le quatrième jour, nous allons visiter le col de l’étroit vallon, situé juste au dessus du refuge sur un grand plateau. Après une montée effectuer dans une forêt de melleze et Pins, qui laisse imaginer un beau run en poudreuse. Le paysage est spectaculaire. Les Rois Mages nous surveilles et nous découvrons la descente du Thabor de loin, effectuer la veille. 

Le dernier jour, en route pour le col de Valmeinier.

 Nous revenons directement au refuge via la gorge de maglia, un peux raid au début celle ci se couche au fur et à mesure que la terrasse se rapproche. 

Pour revenir à la voiture le dernier jour, nous remontons le long et sauvage vallon de la grande tempête, jusqu’au col de Valmeinier. Le soleil et le vent nous accompagnent toute la journée jusqu’au refuge de Terre Rouge. L’arrivée à Valmeinier dans l’ambiance musicale des bars d’une fin d’après midi, nous ramène à la réalité de la civilisation, un peu trop vite.

Ce raid était organisée avec   www.upguides.com .

A bientôt.

Confinement en Suède.

Connaissez vous le ski de randonnée en Suède ?

Je vous rassure, il y a peu moi aussi je ne connaissais pas le skis de randonnée en Suède. Je vous propose de vous faire découvrir un secteur des Alpes scandinave.

Le kebnekaise et les glaciers de Tarfala.

Pour moi, la Suède malgré tout les clients suédois avec qui j’ai eu le plaisir de skier dans les Alpes, pour moi il s’agit plutôt d’une destination de skis nordique. Mais voilà, le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme ont dit et part un curieux concours de circonstances me voila ici au dessus du cercle polaire arctique.

  Il est 8h ce vendredi, je prépare tranquillement le petit déjeuner des enfants, quand je vois un message sur le groupe Whatsapp du boulot. Une lecture rapide m’informe que le sujet est une proposition de travail en Suède pour la semaine qui vient.

Le guide Suédois prévu pour encadrer le séjour à était testé positif au covid-19 et ne pourra pas de surcroît encadrer le séjour.


Je fais défiler les réponses négatives des collègues permanent et me laisse tenter d’ une simple réponse positive.
Le hasard fait bien les choses, je suis titulaire d’un test covid négatif effectué la veille par précaution et je suis disponible pour les 10 jours à venir. L’ordre de mission ne prend pas longtemps à revenir .
Me voici entouré de mes deux enfants ( 10 mois et 5 ans) a fouillé sur l’ordinateur comment je peux bien me rendre à Nikkaluokta.
Entre deux coloriages et sauvetage d’enfants, me voici propriétaire de deux billets d’avion et de train pour la Suède.
Nikkaluokta me voilà !

Le run du soir avant l’apéro.


Je dois avouer qu’à ce moment précis de l’histoire, pour moi la saison de ski était finie, et je n’ai toujours pas vraiment conscience de l’aventure qu’il m’attend.
Le sac finalement est prêt, les skis sont ressortis de la cave, le DVA a retrouvé ces piles.Tout va bien, la saison peut reprendre.
Me voici, 36 heures après avoir fermé mon sac,enfin arrivé à Nikkaluokta, avec les clients.

Pour ceux qui ne connaissent pas le secteur, ce charmant petit village Suédois, se trouve au-dessus cercle polaire arctique, sur l’une des plus grandes communes du monde, Kiruna.
La vue sur les montagnes est folles !
Les montagnes semblent sortir de terre, formant une barrière naturelle vers la Norvège.

Les reines broutes tranquillement sur le bord de la route partageant le repas avec les Élans.

Le skisdoos est ici le meilleur moyen de rejoindre la station de montagne de Kebnekaise, située à 700m d’altitude.
Cette »station » est logée dans le recoins d’une vallée large de 2km et elle est constituée de plusieurs bungalows, une supérette, un restaurant, un bureau des guides et un magasin de location.

Nous séjournons 3 jours ici.
Durant les trois journées, nous effectuerons dans des conditions de printemps, l’ascension du Tolpagorni (1662 m) qui nécessite l’usage de la corde pour un rappel. Celui-ci permet l’accès à une pente suspendue dans un cratère.

Le Kebnekaise Sydtoppen (2100m, Point culminant de Suède) offre lui un paysage  permettant de prendre conscience de l’étendue des montagnes.

Le troisième jour, nous rejoindrons le refuge Tarfala en suivant la vallée de Darfalvaggi,  par une froide journée couverte et ventée.
La neige qui recouvre les sommets est en réalité du très gros givre et donne l’impression de skier sur un reptile géant. Les couteaux sont ici, des accessoires très utiles sur cette neige.
Malgré l’altitude bien inférieure aux Alpes, l’eneigement est similaire à celle ci. Peut connue des français, les montagnes suédoises du secteur sont régulièrement fréquentées par les skieurs suédois et Norvégiens. L’équipement présent à demeure sur le Tolpagorni et sur la voie normale du Kebnekaise en témoigne.
Sur ce dernier, un couloir semblable au Serret du Savons est équipé d’une via Corda et de deux bivouac de secours.

Les refuges suédois, sont un peu différents de leurs homologues français. Certains sont gardés mais il vous faut prévoir les provisions nécessaires à votre séjour.
Les gardiens sont présents, pour surveiller et entretenir le refuge ainsi que pour informer les skieurs.

Le Gaskkasbakti 2040m.


Le terrain autour du refuge est plutôt alpin. Les montagnes sont raides. Les glaciers sont bien présents, avec de vrais risques objectifs.
Je vous donne pour exemple un événement qui s’est produit quelques jours avant notre arrivée.


Un morceau du sérac a en prenant la tangente déclencher une avalanche. Celle-ci a fini sa course sur le lac gelé, cassant au passage la surface gelée de celui-ci. Le niveau du lac a baissé d’un mètre!

Durant notre séjour à Tarfala, nous faisons l’ascension du Drakrygen (1800m, le dos de dragons) ainsi que du Kaskasatjåkka (2070m ).

Le ciel ce dégage en montant au Drakrigen.

Le Drakrygen permet de découvrir le versant ouest du Kebnekaise et les qu’il surplombe. Il offre la possibilité d’effectuer plusieurs descentes sur les versants sud et nord. l’accès est plutôt alpin mais reste cependant facile et accessible.

Le Kaskasatjåkka, quand à lui, permet une ascension facile où il est tout de même nécessaire de porté les skis sur une courte section rocheuses.
Les conditions sont réunies pour deux belles journées de ski. Du beau temps, du froid et de la belle neige.


Sur le retour vers Kebnekaise Fjällstation, nous partageons un morceau du chemin en compagnie d’un troupeau de reines.

Le refuge de Tarfala surplombé par le Kaskasatjåkka,2071m.



Voilà, me voici à nouveau dans le train de nuit pour Stockholm, contemplant l’étendue blanche de la Laponie, parsemer de maisons rouges et blanches. Je tente de replacer dans l’ordre chronologique les souvenirs marquants du séjour qui se termine. Ce fut pour moi une aventure improvisée et toute la saveur de ce voyage inattendu est très forte.
En partageant cela, j’espère que vous vivrez la même aventure que nous, dans ce secteur des nombreuses montagnes suédoises. 



Le dernier jour, la météo est maussade, nous montons sur un sommet sans nom situé en face de la Kebnekaise fälljstation. La neige est cette fois ci béton nous obligent à sortir les couteaux.
Le massif du Kebnekaise est sûrement l’endroit le plus fréquenté pour le skis de randonnée. Facile et rapide d’accès depuis Kiruna, il est resté sauvage. Il possède tout ce qu’il faut pour remplir un séjour de skis de randonnée. Il y a des possibilités pour tous les niveaux de skis. Les dénivelés ne sont pas trop importants ( entre 600 et 1400m ) mais les distances sont un peu difficiles à appréhender au début. Cela permet de découvrir simplement et économiquement le ski de randonnée en Suède sans pulkas et cam.

Bon voyage à vous.

Le séjour était organisé par Upguide.com

Tous le groupe au sommet du kebnekaise, point culminant de la Suède.

Skis de randonnée.

L’évasion.

Voilà ce que permet le skis de randonnée. L’évasion des domaines skiables est possible grâce à cette pratique, qui consiste à remonter des pentes et vallons enneigés pour ensuite redescendre en skis et laisser une trace éphémère.

Cette activité réalisable a la journée ou sur plusieurs jours.

Pratiqué sur plusieurs jours, le skis de randonnée permet une évasion total dans l’espace Infini des montagnes.

L’activité est accessible aux personnes qui savent déjà skier.

Tous cela est accessible à partir de 380€ jours. Le prix est divisé par le nombre de participants.( 6 max).

Le prix comprend:

  • le prêt du matériel de sécurité individuel. ( D.V.A, pelle et sonde)
  • L’encadrement par un guide de haute Montagne.

Le prix ne comprend pas :

  • Le déplacement.
  • Les repas.
  • Les hébergements.